Création d’emplois et de formations
Un plan de création de 100 000 emplois et de titularisation de tou·te·s les contractuel·le·s dans les hôpitaux.
► Un plan de création de 100 000 emplois dès cette année dans les Ehpad pour aller vers un·e salarié·e pour un·e résident·e, soit 300 000 postes à créer en
3 ans.
► Une augmentation de 65 points d'indice pour la fonction publique pour un équivalent de 300€ net à l'indice moyen. Au delà et dans le même temps, il est
indispensable de réaliser une refonte des grilles indiciaires pour que celles et ceux qui sont sur "la brèche" voient les rémunérations enfin réévaluées en compensation
de leur place indispensable dans la société...
► Une augmentation de tous les quotas de formation pour cette rentrée 2020 et un recrutement de 12000 étudiant·e·s en médecine par an, dès cette année.
► Reconstitution des équipes soignantes en préservant conditions de travail, de sécurité et qualité des soins, sur la base d’une collaboration au sein des services et
le pouvoir décisionnel des instances représentatives.
Moratoire
► Un moratoire sur toutes les fermetures et restructurations au sein des groupements hospitaliers de territoire (GHT).
► Réinstallation des lits réquisitionnés pour le COVID-19 à leur finalité d’origine et des personnels y afférent.
► Maintien des unités de réanimation créées et répartition selon les besoins des territoires.
► Ce moratoire doit permettre une élaboration démocratique de l’évaluation des besoins et des projets médicaux entre organisations syndicales, élu·e·s, et associations citoyennes d’usager·e·s.
Desserrement de la contrainte financière
► Il faut en finir avec les « Plans de retour à l’équilibre financier » (PREF), et avec la dette des hôpitaux.
► Reprise de la totalité des 30 milliards de dette hospitalière par la CDC et refinancée auprès de la Banque Centrale Européenne.
Investissements
La pénurie de masques, de protections, d’appareils respiratoires, voire de seringues révèlent la situation tendue des hôpitaux aussi bien pour les achats que les investissements courants.
► Reconstitution des réserves hospitalières sous l’autorité des équipes soignantes.
Par ailleurs, la crise sanitaire a montré l’exigence de reconstituer des filières industrielles pour préserver l’accès en toute autonomie à des biens de santé aussi essentiels que des
masques et des appareils respiratoires.
► Évaluation avec les professionnel·le·s des différentes disciplines médicales des besoins de production et de contrôle nécessaires au bon fonctionnement de notre
système de santé.
Engager la création d’un pole public du médicament
En lien avec les recherches engagées autour des traitements et du vaccin du COVID-19, il y a urgence à les soustraire à la loi du profit.
Conjointement aux ressources publiques nécessaires (et non pas par des dons des entreprises du CAC 40 !) pour relancer la recherche des CHU, la situation sanitaire
d’aujourd’hui et de demain rend indispensable la maîtrise publique et collective de la production et de la distribution des traitements et vaccin utiles à l’éradication du virus.
Des choix politiques s’imposent pour engager la création d’un pôle public du médicament au service d’une politique de santé publique.
► Dans l’immédiat renégociation du prix des médicaments achetés par les pharmacies centrales hospitalières.
Ces premières propositions, imposées par la nouvelle situation sanitaire et pour faire face à l’ensemble des besoins de santé de la population clairement affaiblie, doivent faire l’objet d’un PLFSS 2020 rectificatif et d’un nouveau débat de la loi de finance rectificative portant les besoins de l’économie à 110 milliards d’euros.
DÉBLOCAGE IMMÉDIAT DE 10 MILLIARDS POUR LES HÔPITAUX, LES EHPAD !